Development of porous cellular scaffolds for cardiac stem cell therapy
Petit équipement , AAP 2017-1
Equipe : Institut de Biologie Paris Seine, Team « Stem Cells and Biotherapies »
Porteur : Onnik Agbulut
Résumé :
Les pathologies cardiovasculaires sont une cause majeure de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés qui ne cessent d’augmenter du fait du vieillissement progressif de la population malgré les progrès accomplis en pharmacologie et en chirurgie, justifiant la recherche d’options thérapeutiques nouvelles. La thérapie cellulaire cardiaque (greffe des cellules visant à restaurer les fonctions) représente un réel espoir pour l’amélioration de la fonction du myocarde chroniquement défaillant. Cependant, les résultats cliniques des essais de thérapie cellulaire n'ont pas été à la hauteur des attentes soulevées par les études expérimentales qui les ont précédées. L’analyse des causes de ces résultats décevants nous a conduit à penser que l'efficacité de la greffe des cellules est largement dépendante du taux de prise de greffe qui, à son tour, nécessite un apport sanguin rapide et adéquat à la survie du greffon. Afin d’apporter une réponse à cette problématique, nous nous proposons de passer d'une thérapie cellulaire simple à une ingénierie tissulaire composite comportant l'utilisation de cellules cardiaques humaines et ensemencées dans un biomatériau poreux afin d’apporter à ces cellules cardiaques un environnement propice, mimant l’environnement cardiaque. L’objectif fondamental de ce projet est donc de tenir compte les limites actuelles de thérapie cellulaire et de concevoir un produit de thérapie cellulaire constitué par un biomatériau poreux cellularisé par des cellules cardiaques permettant la formation un micro-tissue. La greffe se fera par le dépôt de ce produit sur la surface du cœur. En résumé, à l’interface de la biologie cellulaire et de la physique des biomatériaux, ce projet permettra la levée des verrous techniques limitant le succès de thérapie cellulaire cardiaque pour lesquelles la seule option radicale reste aujourd’hui la transplantation cardiaque.
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