Equipement Respore - Electrolyseur à membrane échanges de protons
L’hydrogène étant considéré comme un vecteur énergétique majeur du futur, le développement de technologies de production propres et respectueuses de l’environnement est aujourd’hui essentiel. Parmi les technologies d’électrolyse, les électrolyseurs à membrane échangeuse de protons (PEM) permettent la production directe de H2 pressurisé et peuvent être facilement et efficacement couplés aux systèmes de conversion d’énergie intermittents. Des défis restent cependant à surmonter afin de permettre leur commercialisation à grande échelle et en notamment diminuer le coût des composants du cœur de l’électrolyseur, c’est à dire de la membrane électrolyte et des électrodes, et améliorer leur stabilité. Les performances des différents composants d’une cellule d’électrolyse peuvent être évaluées ex situ, indépendamment les unes des autres. Cependant, la morphologie des matériaux mis en forme pour leur utilisation, la présence d’interfaces entre les différences couches de l’assemblage membrane-électrodes peuvent être responsable de mécanismes de dégradation uniquement observés dans des conditions réelles de fonctionnement. Le projet « Électrolyse » porté par Jennifer Peron et soutenu par le DIM Respore a permis de financer la mise en place d’une plateforme permettant la préparation d’assemblages membrane-électrodes et les tests dans un électrolyseur de type PEM au laboratoire ITODYS de l’Université de Paris. Il est possible grâce à cet équipement d’évaluer les performances et la durabilité de nouvelles membranes conductrices protoniques, de nouveaux catalyseurs pour la réduction des protons ou l’oxydation de l’eau dans des conditions réelles de fonctionnement.
Pour en savoir plus : https://sites.google.com/view/the-nanocat-team/
Texte : Jennifer Peron, chercheuse à l'université Paris-Diderot, Campus Grands Moulins
Photos : ©Louis Flamencourt (@flam_art https://www.instagram.com/flam_art/)